L’allumage des moteurs

 

 

 

 

Sommaire :

 

L'allumage par rupteur

L'allumage électronique (ou transistorisé)

Le principe du carburateur

L’injection électronique

 

 

L'allumage par rupteur

 

 

Le circuit primaire de la bobine d'allumage est alimenté par la batterie ou l’alternateur. Il est mis à la masse par le rupteur.

Le rupteur a pour rôle d'ouvrir le circuit primaire afin de couper le courant, ce qui provoque dans l'enroulement secondaire une haute tension induite ( ~ 10 KV). C'est cette H.T. qui est envoyée à chaque bougie par le rotor du distributeur.

Le rupteur et le distributeur sont placés dans l'organe appelé communément " allumeur ".

 

Il est à noter que dans les véhicules modernes l'allumage par rupteur est avantageusement remplacé par l'allumage électronique (voir paragraphe suivant).

 

 

L'allumage électronique (ou transistorisé)

 

 

Le principe de la production de la H.T. dans la bobine est identique à celui de l’allumage à rupteur, mais la mise à la masse du primaire se fait par un transistor de puissance situé dans un module électronique. Le module commande la coupure du courant primaire en fonction des signaux que lui envoie un générateur électromagnétique (allumeur). Sur les systèmes récents, ce module est commandé par le calculateur de gestion moteur (injection ), en fonction d’informations que lui envoie un capteur de position du volant moteur. Le distributeur H.T. est supprimé en utilisant une bobine statique ( 4 sorties H.T.).

 

 

Le principe du carburateur

 

 

Le carburateur a pour fonction de faire le mélange air-essence. La cuve est à niveau constant grâce au flotteur muni d'un pointeau qui ouvre ou ferme l'arrivée d'essence. Pour augmenter la vitesse de l'air aspiré au niveau du gicleur, la chambre de carburation possède un rétrécissement appelé diffuseur, buse ou venturi. L'essence arrive par le trou calibré du gicleur et se mélange intimement à l'air pour former un gaz amené dans les cylindres.

La quantité de gaz est gérée par l'ouverture du papillon (accélérateur).

 

Il est a noter que dans les véhicules modernes l'alimentation par carburateur est avantageusement remplacée par l'injection (voir paragraphe ci-après).

 

 

L’injection électronique

 

Injection type : BOSCH MOTRONIC 1.5.4

 

Nomenclature (schéma simplifié) :

1 : Injecteur

2 : Régulateur de pression d’essence

3 : Papillon des gaz

4 : Régulateur de ralenti

5 : Débitmètre d’air

6 :Filtre à air

7 : Filtre à essence

8 : Calculateur

9 : Pompe à essence

10 : Réservoir d’essence

 

Circuit d’essence en rouge. Circuit d’air en bleu.

 

Fonctionnement :

La quantité de carburant nécessaire à la réalisation d’un mélange parfait air-essence est injectée dans la tubulure d’admission de chaque cylindre par un injecteur électromagnétique commandé par un calculateur à microprocesseur. Le calculateur commande avec une grande précision le temps d’ouverture de l’injecteur (temps d’injection). Le calculateur détermine ce temps d’injection en fonction de la masse d’air qui rentre dans le moteur, information fournie par le débitmètre d’air. Il corrige ce temps d’injection en fonction d’un grand nombre de paramètres qui lui sont fournis par différents capteurs ( T° moteur, T° air, régime moteur, position et variation de la position du papillon des gaz, ...).

Le calculateur gère aussi le régime de ralenti et l’allumage.

 

Nota : par le passé, les premières injections étaient de type mécanique, mais avec une fiabilité et une constance dans le temps bien moindre que leurs homologues électroniques.

 

 

 

 

Retour vers la page de la mécanique.